News oct. 2002 de « La Francoise »
(n'oubliez pas que ltoutes les photos sont réactives)

  

En escale à CORRALEJO, petit port au nord de l’ile de Fuerteventura aux Canaries, eau à 25°C, soleil, température supportable, petite brise de Nord Nord Est, ramenant sur le bateau le sable rouge du désert.

 

De Mahon à Gibraltar, nous n’avons pas vraiment marqué d’arrêt car nous voulions recoller à la flotte de Martigues, et également récupérer Eric et Christiane embarquant a bord le 22 septembre à Gibraltar pour nous accompagner jusqu’au canaries, avec des trottes de 60 milles par jour, des nuits courtes dans des mouillages pas toujours très jolies ou pas toujours très confortable nous sommes arrivés le 20 septembre à la tombée de la nuit accompagné par des dauphins phosphorescent, devant l’un des deux piliers d’hercule qui marquaient jadis la limite du monde civilisé au delà de laquelle les marins n’osaient pas s’aventurer.

click to expandNous sommes restés 4 jours au port le temps de faire un grand ravitaillement au carrefour de La Linea, la ville Espagnole de l’autre coté de la frontière, ,,de changer le vérin hydraulique tribord qui fuyait, d’ajouter les « By Pass » sur l’hydraulique permettant de remettre les safrans parallèles et enfin de changer la VHF qui a rendu l’âme avant d’arriver puis, le 25 septembre la météo ne se décidant toujours pas à nous faire favoriser de vents portants vers Madère ,nous nous décidons d’appareiller pour l’enclave Espagnol au Maroc de Ceuta.

Deux heures plus tard et une bonite pêchée au passage du détroit nous mouillons dans le port et partons faire une balade en ville, La ville est assez étonnante, les Marocains aimeraient bien récupérer ce bout de terre.

 

Le 26 au matin, nous essayons d’avancer au ras de la cote marocaine pour tirer parti des contre courants assez importants dans le détroit et c’est vers 13 heures que nous entrons en atlantique avec un petit vent de Sud Ouest nous obligeant a faire du près pour toujours longer la cote Marocaine.

La nuit se passe bien au rythme des quarts, et le lendemain soir nous décidons d’essayer d’effectuer une escale à Mohamédia à 10 milles au Nord de Casablanca, mal nous en pris car les 3 capitaines de :Galatée, Vamos (un voyage 12m50 rencontré à Gibraltar)  et moi même avons passons 5 heures à effectuer des formalités d’entrée au Maroc Gendarmerie Maritime, Police et douane, pour enfin de compte, nous entendre dire que nos 2 équipiers ne possèdant que la carte d’identité ne pouvaient pas mettre le pied à terre.

 

click to expandNous sommes donc repartis le lendemain matin vers le sud direction les Canaries

 

Avarie le soir vers 18 heures, alors que nous marchions sous pilote à 10 nœuds au grand largue, le bateau part au lof, je saute sur la barre pour rétablir la situation, mais la barre ne répond plus … nous affalons les voiles et stoppons le pilote, mais celui ci continu d’envoyer les safrans à fond sur tribord, je descend dans la cabine tribord et découvre que le moteur hydraulique à une fuite, que l’huile gicle partout sur les robes de Laurence et que le circuit hydraulique est presque vide.

Apres une heure passée à la dérive et un démontage de la pompe et un complément d’huile dans le circuit, nous remettons en route vers 19 heures avec la crainte d’une nouvelle fuite…

Le 1er octobre à 13h30 la terre est en vue, tache noire derrière les grains qui nous tombent dessus, c’est vers 19heures que nous rentrons dans le passage Del Rio entre l’île de Graciosa et l’île  de Lanzarotte, nous recevons au même moment un coup de téléphone des copains venu en haut du belvédère de Lanzarote pour nous voir arriver

Une demi heure plus tard, nous rentrons dans le petit port de l’île Graciosa, nous essayons de nous placer au bout du ponton déjà bien encombré, on nous fait dégager, nous manœuvrons pour mettre le cul du bateau amarré aux roches du quai, « Forbiden « , du coup on sollicite un suédois mal réveillé et venant d’arriver de Madère afin qu’il déplace son bateau de quelques mètres afin que nous nous placions au pontons, il accepte gentiment (en échange d’une bouteille de rouge) et c’est sous des trombes d’eau que nous manœuvrons (il n’avait pas plu depuis 6 mois).

 

click to expand3 Octobre, nous appareillons pour rejoindre la flotte de Martigues au port d ‘Arrecife dans l’ouest de Lanzarotte, nous somme cueillis à la sortie du port par un vent musclé et une mer assez forte, nous propulsant en quelques heures vers un apéro  bien mérité.

 

3 jours d’escale à ARRECIFE,

 

nous louons une voiture afin de faire le tour de l’ile et d’aller voir le désert de volcan de TIMANFAYA,  la ville est très jolie, mais le port un peu sale, nous sommes content d’appareiller lorsque le vent se calme un peu, nous rejoignons la pointe de Papagayo dans le sud, a l’abri d’une jolie plage, sur laquelle les cinq bateaux organisent un pique-nique.

 

Lundi 7 octobre, nous traversons par petite brise faible le détroit séparant l’ile de Lanzarotte et l’ile de Fuerteventura et entrons dans le port de Corralejo , balade à terre, courses, baignade et apéritif a bord de La Françoise.

 

Mardi 8, nous partons vers midi pour longer la cote Est c’est évidemment encore la régate entre nous, des que le vent monte, nous arrivons le soir au port de grand Tarajal et y restons 2 jours car un avis de grand frais force 7 est annoncée. Bonne aubaine, le capitaine de port a disparu depuis 6 mois et nous avons eau et electricité à volonté, nous en profitons pour faire tourner la machine à laver du bord toute la journée, la balade à terre n’est pas extraordinaire, nous sortons quand même les vélos.

 

Jeudi 10 de Grand Tarajal à Morro Jable, nous partons vers midi avec un temps de demoiselle et c’est avec 35 nœuds de vent et 10.5 nœuds de moyenne que nous mouillons devant le port, mais compte tenu de la houle tout le monde décide de rentrer dans le petit  port, visite de la ville et petit resto le soir, la ville est très jolie mais très touristique et peuplée d’allemands en retraite.

click to expandLa météo n’est toujours pas clémente, 3 mètres de creux dehors et un vent dans le nez pour rallier Las Palmas, sur l’île de Gran Canaria, ou nous devions débarquer Eric et Christian, renseignement pris, c’est un peu triste que nous les laissons aujourd’hui à l’aéroglisseur qui effectue la navette entre les iles.

 

La flotte essayera  d’appareiller demain matin à l’aube pour Las Palmas situé à 52 milles.

Nous faisons de grosses bises a tout le monde.

A bientôt

Michel et Laurence