Le 2 septembre 02

Nous sortons de la baie d'Algeciras le vent est nul la mer est d'huile, il
est 23 h 30 .
En entrant dans le détroit un petit vent de secteur Est force 4 nous pousse
vers la sortie. Le Détroit se resserre, la mer se forme mais nous avons un
courant favorable . Le vent s'établi force 6 et nous emmène tranquillement
vers Tanger ( j'avais oublié que le portant existé ). Nous  passons une nuit
formidable Cybèle Marche à 6 noud . Les cargos sont nombreux mais aucun
voilier en vue quand soudain nous voyons juste derrière nous une masse
arriver , le  radar ne l'a pas vue . il arrive .il arrive ... qu'
st -ce -que c'est ? nous pensons à une barcasse de pêche, et puis très vite
nous ne pensons plus lorsque nous voyons une masse noir sortir de l'eau ...
vous avez tous deviné un sous - marin nous arrive au cul , l'enfoiré il nous
passe à 20 mètres. 
Nous arrivons à Tanger à 6 h, il est 4h chez eux .

Bientôt l'Atlantique ....Bientôt les Canaries ... A bientôt nos amis .....

CYBELE AND CO

Le 1 septembre 02

Notre grand Mike Gaver a refait une beauté ( moteur,inverseur ) tout est
clean .
Il se repose un peu ,devant un bouquin, un morceau de saucisson et un verre
ou deux de  Sangria( peut être même trois)
Nous partirons se soir pour Tanger, aujourd'hui le vent est nul, nous
attendons la marée haute pour avoir le courant favorable .
Algeciras est une bonne escale mais un peu longue à notre goût . La ville
est très loin nous avons usé quelques paires de chaussures. Maintenant l'
équipage a envi de découvrir la Grande bleue, en route pour de nouvelles
aventures...


Le 30 Août 02
Les pièces sont sur place , mais à quel prix 280 euros pour le réducteur et
35 euros pour le roulement de la pompe.
Nous sommes heureux , le mécano Lama -Gouille Yannos à quelque modif à faire
et le tour est joué.
Normalement nous devrions partir dimanche 1 Septembre si le vent veut bien
nous accompagner .


Le 28 Août 02

16 heures nous larguons les amarres grâce au petit vent d'est qui caresse l'
étrave de Cybèle .

Nous sommes dans le détroit au moteur pour slalomer entre les cargos quant
soudain un  boucan d'enfer retenti dans le moteur .
On se regarde avec Yann (l'inverseur) ,la G V est à poste nous restons
manouvrant grâce au léger vent .
Nous sortons l'annexe ,nous faisons demi tour , merci au petit moteur 6 CH
de remorquer notre Cybèle .
20 heures 30 retour à la case départ ,nous regarderons demain ......
.........Le lendemain bilan du mécano (lama-gouille Yannos le rigolos) le
disque de transmission entre le moteur et l'inverseur a « EXPLOSE »
Vous le connaissez tous , comme tout est en vrac , il fouine un peu partout
, s'aperçoit que  la pompe à eau de mer « fuit » et bien sur le roulement de
la pompe et mort .
Nous avons bien entendu de la chance puisque nous sommes juste à coté d'un
chantier
Naval et nous aurons les pièces demain matin ......A demain ....


> Tuesday, August 27, 2002 5:22 PM
MERCI POUR TES PETITS MOTS D AMOUR BIEN RECU TON MESSAGE ÑOUS SOMMES
> TOUJOURS A ALGEGIRAS LE VENT D OUEST NE NOUS QUITTE PAS NOUS TE FAISONS
> DE GROS BISOUS ET BIEN ENTTENDU A TA CHERE CATHY
>                      LES CYBELIENS
>
> VENT

Friday, August 23, 2002 7:24 PM

 
> salut a tous
> bien arrive à Gibraltar la Méditerranée nous a salue d'un dernier
> coup de vent dans le nez. Attendons l'ouverture de la porte et à bientot au
> canaries les cybeliens. Désolée pour le désordre des messages disquette nous
> ne sommes pas encore au point 
> on vous embrasse tous.
> Cybele

Le 21 Août 02

Nous partons ce matin de Charbonneras. Pour seulement une petite info, c’est un petit port de pêche sympa, position GPS 36,59,294 N,  1,53,889 W, arrêt  presque obligatoire.
Si vous passez par là. Le village est très animée, le port est effectivement gratuit et l’eau
à volonté si vous avez une pince étau. Il y a des chalutiers qui partent pour de longues périodes en Atlantique (4 à 5 semaines), lorsqu’ils rentrent au port, vous pouvez bénéficier  de l’avitaillement  qu’il leur reste car le stock est renouvelé automatiquement.
Aujourd’hui c’est de nouveau pétrole, mer d’huile est Cybèle s’approche de la sortie
plus que 180 milles. 

                                     Bisous à tous  à bientôt  et bon vent 
Cybèle


Le 18 Août 02,
Nous partons de Cartagena, un petit vent de secteur S E force 5 nous pousse vers la sortie  via Gibraltar.Cartagena vaut vraiment le détour, ville très rustique, on commence à voir la  différence entre le nord et le sud, tout est moins cher, des supermarché aux  places de port 14 euros pour Cybèle. Balade agréable dans les petites rues ayant conservées une architecture datant d’un ou deux siècles ponctué de monuments de l’époque Romaine .
L’Espagne devient chaude et nonchalante, nous aussi d’ailleurs. Nous rencontrons un vieux Routard de l’atlantique venu se perdre en Méditerranée sur un 7,50 Bi-Lou, il est descendu de Bretagne, Portugal remontant l’Espagne pour aller chercher le canal du midi et repartir chez lui (nous te saluons Jean Claude ) merci pour toutes les infos données sur les ports Gratuit notamment, Charbonnera, Motril nos pots marins en profitent aussi.
Nous vous saluons tous, bon vent et à bientôt.
Michel (La Françoise) donne nous svp le mail de Jean Claude Maéva et Tiaré merciainsi que celui de Lune de miel.                                           
Gros bisous                                                                      


Le 10 Août 
Après une halte de 48 heures à Toredembarra  nous repartons bien reposés  à 7 heure du matin
Départ au moteur puis arrêt  vers 11h15 car un petit vent de secteur W force 4 ,5 se faufile  dans les voiles, Cybèle trace à 6 nœuds. Nous sommes happy, il fait beau les oiseaux chantent. Vers 16 heures, nous prenons à la ligne de traîne un magnifique maquereau c’est la joie à bord malgré que je suis la seule à manger du poisson, une demi heure après, un autre (je fais la gueule j’aimerai varier les menus).
18 heures, le vent d’ouest passe à nord ouest 7 beaufort nous sommes à 40 milles d ‘un port le vent se lève toujours 8 B en rafale 9, la mer se forme de plus en plus. Toute la nuit on se fait bastonner, nous voyons les vagues déferler, à chaque fois se sont des centaines de litres d’eau, la douche est assurée, nous barrons deux heures chacun notre tour, et personne ne se repose vraiment. Je suis fatiguée, j’ai des courbatures, j’en ai plus que ras la casquette et j’arrive même à dire j’arrête le bateau, pauvre Yann il est crevé aussi et il n’y croit pas.
Nous arrivons vers 10 heures du mat, fatigués et avec une multitudes de choses à réparer.
Bilan de la nuit, (5 mètres de liston, taquet d’écoute arraché, bosse d’enrouleur arraché, Manivelle de winch perdu, bande anti UV décousu, grand voile abîmé, rapala dévoré).

Repos bien mérité, nous nous regardons et je rassure Yann que je ne suis pas prête d’arrêter