BONJOUR A TOUS,
Lubaïane, au plus grand bonheur de son équipage est sorti de son hibernation. Cela fait deux semaines que nous avons à nouveau hissé les voiles. Cela nous a permis de découvrir une côte espagnole enfin superbe. Fini les serres et les chantiers à perte de vue, bonjour la côte sauvage, les eaux claires et les villes merveilleuses (Marbella par exemple). Nous avons pu bénéficier de journées de navigation enchanteresses et avons connu la féerie des dauphins . Ils étaient là, à portée de main, par dizaines à nous accompagner pendant de longs moments. Ils sautaient de tous côtés, surfaient sur les vagues…Les enfants étaient fou de joie.
Tout cela nous a amené jusqu’à Smir où nous avons décidé de jeter l’ancre pour un mois environ, histoire de découvrir un peu les merveilles du Maroc.
En espérant que les copains navigateurs se régalent eux aussi de leur côté et que les terriens n’oublient pas de rêver en attendant de pouvoir vivre cela à leur tour.
Nous vous
embrassons tous , à bientôt.
Voila déjà 15 jours que je n'ai
pas ouvert mon clavier d'ordinateur . Je suis débordé!
Nous en étions restés aux BVI (Britannic virgin island) magnifique
terrain de croisière a découvrir en famille avec des petites
navigations de la demie journée et de magnifiques mouillages .
Nous sommes partis le lendemain vers les USVI (US Virgin Island )
nous avons fait escale sur l'île de Saint Thomas a Charlotte Amalie
nous avons retrouvé la circulation automobile ,les boutiques de luxe
en duty free et d'énormes supermarchés , ajoutons a cela une noria
de paquebots de croisières qui déversent chaque jour 3 fois 1500
touristes venus principalement de Miami et qui ont quartier libre
jusqu'a 19 H heure de départ du bateau vers une nouvelle île.
Nous en avons profité pour faire quelques courses et sommes repartis
le lendemain en fin de matinée vers Porto Rico notre petite flotte
de trois bateau a eu un peu de mal a partir Galatée ayant coincé son
ancre dans un corps mort après une heure d'effort Michel a du
plonger pour aller démêler le bazar.
Le soir nous avons été récompensés de ces efforts par une escale a
La Culebra petite île entre Porto Rico et saint Thomas ou nous
entrons dans un mouillage protégé par des massifs coralliens et
bordé de mangrove nous y sommes seuls avec les oiseaux et les
poissons qui se livrent des joutes incessantes. Nous sommes enfin
sortis du circuit traditionnel Caraïbe a partir de la les demis
tours deviennent très difficiles car l'arc Antillais qui est
pratiquement Nord Sud du Venezuela a Saint Martin est maintenant
franchement Est Ouest et tout retour en arrière se ferait donc
contre l'Alizé.
Le lendemain nous mettons le cap sur San Juan de Porto Rico et après
une journée de voile dans une mer bien formée nous atteignons San
Juan dont la passe d'entrée est impressionnante la mer brise de
chaque coté des bouées qui délimitent le chenal sur prés d'un demi
mille et puis soudain la mer se calme et nous sommes dans un immense
mer intérieure bordé d'un coté par une vielle ville qui date de la
conquête Espagnole et de l'autre par une série d'usines ,
d'installations portuaires et d'immeubles modernes sans beaucoup de
charme. Nous allons prendre le mouillage dans une partie du port
réservée a la plaisance mais les deux catas ont beaucoup de souci
avec leur mouillage qui ne veut pas tenir ; par chance celui de
Calypso croche du premier coup si bien qu'arrivé une heure après eux
on se retrouve les premiers prêts a partir a terre.
Nous passerons deux jours a San Juan , le mélange des deux cultures
Espagnole et Américaine est étonnant ici nous voyons des maisons qui
affichent leur opposition a la guerre en Irak tandis que d'autres au
cours d'une discussion nous reprochent la position de la France dans
ce conflit après tous ce que les USA ont fait pour nous...
Nous laissons Porto Rico conscient d'avoir manqué tout l'intérieur
du pays mais nous souhaitons poursuivre notre route vers Cuba donc
cap sur Saint Domingue distant de 170 milles nous atteindrons Santa
Barbara de Samana après 36 heures de navigation dans une mer bien
formée.
Les dernières heures de nav. sont un peu chaudes car nous n'avons
aucune carte de détail de cette région et la baie de Samana avec ses
nombreux petits îlots ne nous semble pas très bien pavée.
Mais comme les catas plus rapides sont passés devant ils ouvrent la
route pour Calypso !
Enfin sans encombre notre flotte se trouve réuni dans la baie pour
subir l'épreuve des formalités pas moins de 5 fonctionnaires
envahissent nos bateaux et s'évertuent a recopier d'une écriture mal
assurée sur un bout de papier brouillon l'ensemble des informations
contenues dans nos passeports et les documents du bateau
sans trop comprendre les différentes annotations Ainsi Brigitte est
enregistrée sous le nom de Dakar son lieu de naissance quelle
différence avec l'administration américaine qui scanne les
documents!
Le lendemain avec l'équipage de la Françoise nous avons loué deux
petites motos tous terrains tandis que Galatée vu leur nombre
avaient optés pour un taxi.
Et nous voila parti a la découverte de la presqu'île de Samana et là
nous sommes éblouis par la beauté des paysages la gentillesse des
locaux qui n'hésitent pas a venir prêter assistance des que nous
avons un petit souci pour ma part j'avais beaucoup de mal a faire
démarrer notre moto et spontanément des jeunes gas se sont arrêtés
pour donner un coup de main.
Nous sommes tous sous le charme de cette île a tel point que Galatée
parle d'y acheter un terrain pour faire construire et se lance dans
la visite des agents immobiliers!
Nous visitons Las Terrenas qui est un repaire de français venues
chercher la ce qu'ils ne trouvaient plus dans les Antilles
Françaises.
Le lendemain nouvelle expédition en moto vers Las Galeras avec
nombreux arrêts en route dans les cocoteraies splendides ; nous
sommes même enhardis avec nos motos au point de tenter de rejoindre
un petit restaurant qui se trouve au bout d'une piste sablonneuse.
La moto dans le sable ce n'est pas simple et on a vite fait de
sentir les roues partir a l'avant ou a l'arrière tandis que la moto
semble éprouver un véritable plaisir a se vautrer dans le sable avec
son équipage!
Si il n'y avait pas eu la perspective d'atteindre un restaurant et
une bière bien fraîche j'aurais sûrement rebroussé chemin! Donc
l'enduro du Touquet ce n'est pas encore pour moi je ne suis pas tout
a fait prêt!
Au retour nous avons du nous arrêter pour éviter la pluie et ce fut
encore pour nous l'occasion d'éprouver la gentillesse des habitants
arrêté en rase campagne dans une petite échoppe épicerie,
bazar,garage. la jeune fille qui tenait le magasin nous a gentiment
offert un café.
Nous avons repris la route après l'orage mais au détour d'un chemin
nous nous sommes trouvé devant une immense flaque qui barrait la
route. J'observe les pratiques du pays ils passent avec des motos
semblables a la mienne donc je me lance nous avons de l'eau jusqu'au
genoux mais au milieu du gué le moteur s'arrête il me reste tout
juste assez d'élan pour atteindre l'autre rive ouf ! nous sommes
passés mais maintenant il faut faire repartir la bete ce qu'elle
refuse obstinement ! la encore tres gentiment un jeune gars viendra
m'aider et apres avoir démonté la bougie il réussira a la faire
repartir .
Mais a coté de tous ces petits soucis nous sommes tous conquis par
Saint Domingue et plus spécialement la presqu'île de Samana. Plus
personne n'a vraiment envie de repartir nous passons encore deux
jours paisibles au mouillage,Nous utilisons les motos concho pour
sillonner la ville (ce sont des petits pousse pousses attelés
derrière une petite moto conduite par des pros!).
Nous décidons d'aller avec les bateaux passer deux jours au parc de
Los Haitises qui se trouve a 12 milles en face de notre mouillage.
Il nous faudra un après midi dans les bureaux de la marine pour
obtenir l'autorisation car ici quelque soit la destination il faut
un papier de la Marine pour être autorisé a partir.
L'arrivée sur cette baie est magnifique une longue plage de sable
blanc bordée de cocotiers coté mer et a l'intérieur de la lagune qui
doit faire un demi mille de large et 3 milles de long ;des rochers a
pic éparses le long du rivage (parait il un peu semblables a la baie
d'Along) ou vient mourir la mangrove et a terre il y a plein de
cavernes qui ont servies de refuges au premiers habitants de l'île
on y découvre de nombreuses peintures rupestres.
Et puis il y a une petite rivière que nous avons pu remonter en
annexe au milieu des mangroves sur plusieurs kilomètres.
Et dans tout cette espace il n'y avait que trois bateaux : les
notres.
Comme prévu hier lundi nous sommes retourné a Samana et ce matin a 8
heures nous sommes retournés aux bureaux de la marine pour faire la
Clearance de sortie et la je vous écrit devant un petit îlot de rêve
a deux mille environ de Samana et je ne sais pas encore si nous
allons repartir ce soir d'autant que le vent semble assez fort.
Alain
Cap sur le Bresil
Et oui toutes les bonnes choses ont une fin pour nous le Sénégal c'est presque fini nous attendons Sophie et nous levons l'ancre pour le Brésil en début de semaine nous pensons mettre une vingtaine de jours pour se faire mais ne vous inquiétés pas si pas de nouvelles car en cette saison les journées sans vent sont assez courantes, notre séjour au Sénégal fera partie des très bon souvenir de notre périple.
Bonne continuation a tous, j'espère que la guerre ne serra pas trop longue a plus sur le @ Cathy
Equipage de TIARE Cathy Herve