Coucou à tous,
Nous rentrons d’une ballade d’une semaine à travers le
Maroc, quel fantastique pays !
Nous avons parcouru tout l’Atlas (le moyen et le
haut). Que de paysages variés et magnifiques. A Ifrane, avec
sa station de ski, on se croirait au cœur de la forêt Suisse
et, quelques dizaines de kilomètres plus loin, nous voici en
plein milieu des palmeraies majestueuses puis, c’est la
rudesse des paysages désertiques.
Ils sont désertiques uniquement au niveau de la végétation
car, à notre plus grande surprise, on rencontre des individus
de partout, sortis de je ne sais où et vivant dans des
conditions d’il y a deux siècles. Ensuite, on arrive dans
le désert et ses dunes de sable. Là, le spectacle devient
tout bonnement féerique. Que de sensations on peut éprouver
face à un tableau aussi grandiose. On semble entrer dans un
monde vierge de toute civilisation, d’une pureté totale et
d’une grandeur infinie. On se sent vraiment tout petit à côté
de cela (un peu comme en mer).Mais, à la différence de la
mer, ici on peut entendre le silence total et, cela s’avère
vraiment envoûtant.
Le
Maroc surprend également par l’écart de niveau de vie
qu’il existe entre les plus pauvres et les plus riches de
ses habitants. Contrairement aux pays européens, même les
plus aisés de ses citoyens restent d’un abord facile.
C’est ainsi que l’on s’est retrouvé invité à un repas
traditionnel chez un multimilliardaires et, la semaine
suivante en train de boire l’apéritif
à bord d’un magnifique yacht privé de 66 mètres.
Mais, le Maroc, c’est aussi les femmes faisant la lessive
dans la rivière, des gosses de 8 ans qui travaillent 10
heures par jour dans des conditions inacceptables pour un pays
civilisé, des vieillards toujours au travail pour survivre,
Toute une partie du peuple vivant de la mendicité. Et, pour
ce qui est des médinas, là, on plonge carrément dans une
autre ère. Il est vraiment très surprenant de voir à quel
point ces cités sont immuables, comme la civilisation peut
glisser dessus sans avoir le moindre impact.
C’est
totalement déconcertant, surprenant, terrifiant et pourtant
irrésistiblement attirant.
En conclusion, le Maroc est vraiment un pays
merveilleux, les marocains sont chaleureux et fiers de ce
qu’ils sont en train de devenir car, c’est un pays en
pleine mutation ou la démocratie gagne du terrain tous les
jours. C’est sur, d’ici quelques années, de nombreux
changements se seront produits. Voilà, d’ici quelques
jours, notre séjour au Maroc devrait s’achever direction
Cadix.
Pour l’heure, grosses bises à tous de la part de tous les
habitants de la merveilleuse planète Lubaiane.
Salut à tous
PS : (Ceci est un message qui normalement devait être envoyé au
Cap Vert mais le ciber café ne l'a pas accepté.
Nous venons d'ouvrir notre boite e mail à ce jour, 22
nouveaux messages ça fait plaisir de voir a quel point les amis
sont toujours présents.
nous n'avons pas le temps d'écrire individuellement à chacun
d'entre vous mais nous remercions sincèrement :
Audrey, Sylvie et Thierry, Germaine et Jean, Thierry et Marilyne,
Janou et Laurent, Bel ami, Cathy et Hervé, Gégé, Lorelei,
Gilles, Gilles et Nathalie, Chris et Hervé, Jean- Louis et
Jaqueline, Lubaiane, Brigitte et Alain.
Cathy et Hervé merci pour les nouvelles du Brésil, j'espère que
nous ferons une meilleure traversée.
Nous avons fait un petit détour aux îles du Cap Vert, Cybèle
est ancré à Praia au sud.
Je n'ai pas le courage de vous expliquer en détail cette
traversée, seulement 500 miles en 5 jours au pré serré dans une
mer forte, du Nord Ouest force 7, des enfants malades et
Gaia qui donne des signes de grande fatigue.
Nous arrivons le vendredi 2 mai à 10 heures, l'équipage est crevé
et Gaia n'est même pas contente de toucher terre. nous
pensons à quelques courbatures tellement le bateau était gîté.
Elle se repose, dort, mange, nous ne sommes pas trop inquiets mais
son comportement n'est pas normal.
Deux jours se passent l'équipage à repris des forces, ce matin
comme tous les jours Gaia va à terre, revient tranquillement,
fini sa gamelle et part se coucher.
Nous partons au centre ville faire quelques courses et lorsque
nous revenons nous la trouvons couché à l'avant du bateau, ne réagie
pas au bruit de l'annexe.
Nous la faisons descendre à l'intérieur, elle à beaucoup
de fièvre, nous voyons bien qu'elle à les même symptômes qu'au
Sénégal !
Elle refait une crise d'épilepsie beaucoup plus forte que les précédentes,
nous allons chercher un veto, le système neurologique est
gravement atteint, il ne peut rien faire pour elle sinon lui abréger
ses souffrances, elle est dans le coma.
Nous sommes impuissants devant cette situation ou nous
voyons partir notre Gaia .
La peine au cœur, il nous reste plus qu'a lui souhaiter bon
voyage. Nous sommes le 5 mai.
Il faut maintenant faire le complément de gasoil et de vivre pour
partir au plus vite il est très difficile pour nous de
rester plus longtemps ici. Nous pensons partir samedi.
Le vent est toujours aussi fort mais dans la direction ou nous
allons, nous serons portants
Je vais vous quitter car les mots ne me viennent plus j'ai la
gorge serrée, je pense beaucoup à Chris et Hervé qui nous ont
donné Gaia, à Thierry et Sylvie qui l'aimaient fort fort, à
Floriane de Lubaiane sa grande copine, à Stann et Marie qui
l'appelaient vielle daubasse . Et bien d'autre.
Je vous embrasse tous très fort et
à bientôt au Brésil cette fois.
Les Cybèliens
nouvelle de serge "Galate"
nouvelles de tiaré au brésil
Nous mouillerons dans le port vers onze heures nous y retrouvons
Aranui qui est arrivé à quatre heures du matin et Coky une heure
avant nous, nous sommes samedi donc les formalités devrons attendre
lundi, Philipe et Annie nous invite à déjeuner, ils ont pêché une
dorade coryphène un vrai régale puis nous regagnons notre bord pour
un repos réparateur. Le lendemain dimanche nous allons déjeuner à
terre vers midi et là tous les gens que nous croisons nous disent
tous la même chose attentions au vol sur les bateaux finalement
nous resterons au yacht club (qui ici se dit iate club) manger du
crabe excellent. En fin de soirée dimanche nous changeons de
mouillage pour la sécurité nous devrons faire plus de chemin pour
les papiers mais nous sommes soi-disant plus protéger à voir, suite
au prochain message a plus sur le net.
Équipage de TIARE Cathy Herve
Michel est aux Acores "la
Francoise", il va bientôt faire route sur le
Portugal qu'il va rejoindre dans 10 jours.
vers le 12 mai
Loubaiane
au Maroc et se prépare à partir au Sénégal
La Françoise
se prépare à traverser l'Atlantique, retour via les Acores
Galaté
doit en principe suivre la même route, cherche un équipier.
Calypso
en route pour Cuba et USA,
Tiare arrive au
Brésil
Cybelle
bloque au Cap Vert, attend météo favorable pour regagner le Brésil ,
Vanikoro
est dans l'anse de St.Anne en Martinique, mais Philippe fait des milles
et des milles dans les Antilles et Venezuela
Monday, May 12, 2003 8:24 PM
Calypso
Friday, May 09, 2003 10:59 PM
Enfin Voila Cuba
Varadero le 09/05/03
Je reprends le journal ou nous en étions reste sur un petit îlot de rêve en
face de Samana
Finalement nous n'avons pas quitté Samana après notre excursion sur l'îlots
nous sommes tous rentrés à Samana pour repartir le lendemain matin .
A 7h30 Michel de la Françoise sonne l'heure du départ nous sortons de
la
baie au moteur puis après une quinzaine de milles nous trouvons un petit
vent qui nous permet d'avancer a la voile belle journée de navigation en
route vers Porto Plata. Mais vers 17 H le ciel en décide autrement nous
prenons un grain avec le vent dans le nez qui monte a 30 nœuds la Françoise
n'arrive plus a faire route au moteur et se met en fuite lente pour attendre
le passage du grain au bout d'une heure nous craquons et décidons de gagner
un abri sous le vent le seul endroit possible compte tenu de la cartographie
limitée dont nous disposons et de l'approche de la nuit c'est : Samana !
retour a la case départ vers deux heures du matin.
Nous passerons donc une journée supplémentaire à Samana j'en ai profité
pour
vous envoyer mon précédant message sur internet entre deux orages
torrentiels.
Le vendredi 18 nous refaisons nos adieux a Galatée et en route pour Porto
Plata traversée sans histoires nous arriverons le lendemain matin a Porto
Plata mais après un petit viron dans le port (sale nombreuses épaves et
quelques cargos au milieu d'usine nous préférons ne pas nous y attarder et
faire route vers Luperon distant d'une vingtaine de milles.
Luperon est un vaste lagon bordé de mangrove ou mouillent de nombreux
voiliers Américains et essentiellement. Nouvelles formalités de rigueur ils
débarquent à 5 sur le bateau et nous devons payer 5 dollars pour
l'inspection vétérinaire de l'animal que nous n'avons pas!
A part cela la petite ville de Luperon est très authentique maisons de bois
ou plutôt cabanes d'une seule pièce qui donnent sur la rue tantôt boutiques
tantôt habitations.
La population y est accueillante .
Nous louons une voiture avec la Françoise pour aller faire quelques courses
a Santiago grande métropole du tiers monde circulation anarchique ville
délabrée et pauvreté le dénuement de la population est toujours plus
choquant dans les villes alors que dans des bourgs comme Luperon il fait
partie de l'exotisme.
Néanmoins nous trouvons un supermarché fort bien achalandé.
A Luperon nous faisons connaissance d'un couple de Canadien Céline Dionne et
Maurice !
Comme La Françoise a décidée de shunter Cuba pour monter sur les Bahamas
nous décidons de faire route ensemble sur l'île D Inagua au Bahamas beau
mouillage d'une nuit sur cette île et le lendemain vers 7 heures nos routes
se séparent La Françoise met le cap sur l'Europe via les Bahamas
et les
Bermudes tandis que Calypso met le cap sur Cuba .
Traversée sans histoire nous atteignons Vita vers 12 H le lendemain après
une belle nuit en mer.
Accueil sympathique a la marina (un quai susceptible d'accueillir une
trentaine de bateaux et qui en avait tout au plus 10 dont 3 de passage !)
Et pour ce trafic intense il y a au moins 8 permanents a la Marina , un
médecin à temps pleins, un vétérinaire, une dizaine de gardes cotes , et
autant de policiers. Inutile de dire que lorsqu'un bateau arrive et cela
n'est pas tous les jours tout ce monde la se précipite pour remplir des
papiers qui justifient leur emploi et leur fonctions mais cela se fait
gentiment et si les formalités sont payantes en dollars les sommes versées
sont justifiées par des timbres fiscaux apposés sur les différents documents
j'en ai une pleine liasse!
De la nous avons loué une voiture pour visiter Santiago de Cuba et Baracoa.
Le plus surprenant lorsqu'on circule sur l'île c'est l' absence totale de
moyens de locomotion seuls les touristes et les officiels ont droit a des
voitures il reste encore quelques Ladas et quelques très vielles voitures
Américaines mais comme le litre d'essence est cher et qu'il n'y a pas de
pièces détachées très peu de Cubains roulent en voiture les mieux lotis
vont
a cheval ou en vélos , les transports en communs se limitent a quelques
Camions bennes dans lesquels les gens s'entassent debout et dans les villes
des carrioles a chevaux font l'autobus et des vélos le taxis.
Le réseau routier est dans un état effrayant certaines routes sont coupées
obligeant a des détours de plusieurs centaines de kilomètres et les nids de
poules fleurissent sur les routes et autoroutes sans le moindre
avertissement.
La terre est travaillée avec des bœufs tandis que quelques tracteurs
datant des années 60 rouillent dans les cours de ferme.
Mais tout au long de la route de grands panneaux publicitaires ou des
calicots affirment :" Vive le PCC", "Nos idées sont
meilleures"," La Loi
c'est la justice" ,"Ils Reviennent "sous entendus les grands
noms de la
révolution dont les portraits sont affichés tout au long des routes, etc etc.
Santiago de Cuba est une très belle ville notamment la maison Diego
Velasquez demeure coloniale de 1530 parfaitement restaurée et meublée un des
plus anciens bâtiments d' Amérique.
C'est une ville ou il fait bon vivre et savourer un Mojito face au jardin
Cespedes en écoutant un orchestre Cubain.
Baracoa est une ville assez délabrée ou toutes les maisons sont d'anciennes
demeures coloniales qui tombent toutes en décrépitude. Mais quel parti
on
pourrait en tirer avec un peu de moyens !
Après Vita nous avons repris la mer essuyé dans la nuit un bel orage et
pendant six jours nous avons mouillé de caye en caye devant des plages
dessertes de sable blanc et nous avons rencontré en tout et pour tout un seul
bateau au mouillage des Canadiens avec qui nous avons pris un pot .
Après une nuit de navigation nous sommes arrivés ce matin a Varadero car
nous n'avons plus de vivre frais. Nouvelle inspection d'un bataillon de
douaniers policiers , marins escortés en prime de deux chiens qui ont
inspecté le bateau en montant sur notre couchette au grand damne de
Brigitte.
Pour nous réconforté nous sommes allés déjeuner au resto et en sortant nous
avons retrouvé Galaad un voilier que nous avions croisé a plusieurs reprises
depuis les Canaries.
Infos de GG
Alain regagne la cote américaine
nouvelles de Serge 2 mai
BONJOUR A TOUS,
Salut a tout l'équipage de Tiare. A la lecture de ton récit nous réalisons que nos petit déboire ne sont rien par rapport à la série d'avatars que vous avez du affronter.
Le récit de vos aventures mérite de figurer dans les anales de la presse nautique. Il y a une rubrique spéciale sur voiles et voilier dédies à ce sujet. Pour notre part après avoir fait la jonction avec la Françoise et Calypso aux îles vierges britanniques nous avons fait route commune vers les îles vierges Américaines et obtenus sans trop de difficultés le fameux 'cruising' permis pour pouvoir naviguer dans les eaux US.
Route ensuite sur Porto Rico où nous avons pris la route Nord sous la pression de Michel toujours presse pour pouvoir faire Cuba et les Bahamas et faire route début Mai pour un retour en France .
Résultat un navigation désagréable avec un forte houle de nord est et peu d'abris l'embouchure du canal d'entre de San Juan de Porto rico un peu comme l'entrée du chenal de Martigues mais avec une houle importante heureusement dans le dos et quelques vagues qui déferlent alors qu'il faut partager le chenal avec un cargo qui sort. Enfin une fois passe la barre de nouveau des eaux calmes mais quand même 25 à 30 nœuds de vent.
Le mouillage au fond d'un chenal avec les quais d'arrivée des cargo légèrement en retrait et un petit aéroport très actifs n'est pas du tout l'escale de nos rêves une vague impression d'être revenus au point de départ.
Michel a du remouiller 6 fois avant que son ancre offre un peu de retenue et a du recommencer après avoir dérapé encore 2 a 3 fois avec 2 ancres et beaucoup de chaîne avant de de pouvoir débarquer.
A part la veille ville ou nous avons trouve par hasard un resto sympa typique et a un prix raisonnable San Juan de porto Rico ne présente aucun intérêt si ce n'est le reappro du bord .
La cote nord n'offrant que peu d'abris nous avons fait route sur Saint Domingue ( république Dominicaine) avec pour point de chute la Baie de Samana dans le nord est de l'île ,à Santa Barbara de Samana. Montagne verdoyante couvertes de cocotier baie abrite bien que ouverte à l'est avec des fonds d'excellente tenues une île du style Pacifique avec sable blanc eaux bleues borde à l'est l'entrée de la baie et un ouvrage du style aqueduc relies au sud la baie de Samana a une petite île en suivant et s'appuyant sur le récif corallien.
Après des formalités assez épiques : 5 fonctionnaires sur Galatée sans uniformes juste un vague badge qu'il a fallut tracter avec l'annexe de Michel dans leur minuscule barcasse, et qui font semblant de remplir des papiers mais n'attendent en fait que le traditionnel cadeau ( bakchich) aux autorités (Navales) [douanes /portuaires/Maritimes] en moyenne 20 $ us.
Nous avons pu commencer notre visite des lieux.
Saint Domingue c'est l'Amérique du sud aux milieu des caraïbes. Omni présence des petites motos avec ou sans remorques équipées de sièges pour le transport de passagers comme autant de pouss/pouss mécaniques. Des marchés animes colores et sales ou l'on trouve a peu près tous les légumes et des supérettes assez bien achalandées . Le tout dans un ambiance bon enfant.
L'île quand a elle est superbe sûrement la plus belle de toutes les Antilles du moins de celles que nous avons visitées. A tel point que j'ai regardé les possibilités de pouvoir acquérir une résidence secondaire et que finalement nous avons acheté deux terrains les pieds dans l'eau pour y construire dans le futur une case avec un slip pour pouvoir sortir le bateau sur notre propre terrain. Tout les copains sont d'ors et déjà les bien venus des que nous aurons édifié un havre de paix au milieu de cette végétation luxuriante. Nous sommes arrivés dans la baie de Samana le 17 avril et Galatée y est toujours en ce 2 mai 2003. La dernière semaine d'avril Calypso et la Françoise nous ont quitté pour Luperon sur la cote nord et nous les avons rejoints en voiture pour un dernier repas sur la Françoise avant de continuer a visiter l'île par la terre . La Françoise part pour les Bahamas puis les Bermudes et les Acores , Calypso lui dois continuer sur Cuba et ensuite les États Unis. Pour ma part je suis rentre en France pour une semaine régler quelques problèmes de boulot et nous en avons profité pour ramener les enfants qui resterons chez leur grand parents. La semaine prochaine, il faudra décider dare/dare soit de rentrer et ramener le bateau en Méditerranée soit de l'hiverner au Venezuela ou à Trinidad en attendant des conges définitifs ou la retraite anticipée.
A bientôt sur le web ou qui sait l'hiver prochain aux Antilles.
Amitiés Serge
Friday, May 02, 2003 4:22 PM
1ere et 2eme journée pas de problème le mal de mer nous titille un peu Sophie et moi mais rien de bien sérieux le vent est avec nous et le soleil aussi.
Le 3eme jour nous avons perdu Cooky pas de réponse VHF et nous ne le voyons plus tous les jours jusqu'à la fin de la navigation nous essayerons de les joindre mais sans succès.
Pendant neuf jours tout va bien vie normale à bord pêche sans succès mais bon mal de mer pour les filles que nous soignons avec des patchs très efficaces, nous faisons une moyenne de 120 /130 milles par jour et nous voyons notre point de chute Fernando de Norona se rapprocher.
Le 10eme jour panne de moteur le volant d'inertie sort de son logement ( je ne rentre pas dans les détails j'en suis bien incapable) Hervé le remet en place il va tenir une heure et à nouveau la panne cette foi le mécano décide de se servir d'un frein filet (une espèce de colle ) et se sera la fin de servitude du moteur. Nous sommes donc condamnés à faire de la voile et seulement de la voile vous me direz pour des gens qui achète un voilier quoi de plus normal ? sauf que le lendemain toujours en direction de Norona nous arrivons à hauteur du rocher St Paul St Pierre et plus de vent on dirait bien que nous sommes dans se que l'on appel le poteau noir, la grand voile bas de tous les côtés un peu d vent pas de vent des grains et des gros la bôme finie pas lâcher je ne rentre toujours pas dans les détails mais nous allons continuer sans grand voile et oui, le moral est bon un peu toucher quand même mais bon. Nos journées vont se passer à la recherche du moindre souffle de vent et à barrer car le soleil n'est plus assez efficaces pour recharger suffisamment les batteries pour le pilote, notre moyenne de milles va chutée vous vous en doutez bien nous passons de 120 à 20 voir 10 milles dans la journée et parfois nous ne faisons que des demi-tours, Hervé et moi nous nous relayons à la barre selon la fatigue mais jour et nuit , Sophie lit la bibliothèque du bord heureusement elle est conséquente ( a sa décharge elle nous aide bien pendant les manœuvres mais tenir la barre avec les yeux rivées sur le compas c'est difficile et comme vous l'avez compris le moindre souffle est pour nous très important, elle fait aussi la cuisine elle n'est vraiment pas un poids pour nous ).Dix jours après de ce traitement épuisant pour les nerfs sans la satisfaction même de pêcher la seule fois ou une dorade nous à fait la bonté de mordre à l'hameçon tellement nous étions fières nous prenons le temps de faire une photo et quand Hervé à voulu la tuer un dernier soubresaut de sa part et la voilà a nouveau dans l'eau (Hervé ça doit te rappeler quelque chose sauf que pour nous elle était perdu corps et bien) bon d'accord nous avons la photo, je disais donc dix jours après vers dix huit heure nous voyons enfin se dessiner devant nous Fernando à vingt mille enfin sur le radar le temps d'arrivé sur l'île il fera nuit nous décidons donc de faire des ronds devant et attendre le jours nous prenons nos quart toutes les deux heures mais je les trouvent moins pesant se doit être la vu des lumières de l'île, vers six heure du matin nouveau gros grains et le vent change nous l'avons maintenant dans le pif et oui la série continue toute la journée se sera sa nous tirons des bord en espérant que le vent se calme et tourne surtout vingt quatre heure après le ciel ne change pas et nous nous faisons des milles mais en fait nous restons sur place c'est la mort dans l'âme que nous décidons d'aller rejoindre le continent Brésilien en espérant que les vent serons plus clément nous voilà donc repartis pour trois jours de nav dans les même conditions quart toutes les deux heures etc. autant vous dire que le moral n'y est plus vraiment Hervé essai et réussi avec des sangles à tenir la bôme se qui nous permet d'avoir une voile en plus car dans les grains nous avons déchirer le génois et nous naviguions qu'avec une trinquette donner par Vanikoro (elle est minable n'est ce pas Philippe ?) c'est toujours mieux que rien. La navigation reste la même très difficile vent fort pluie violente l'équipage en à marre, deux jours et demi plus tard nous voici devant Natal à sept heures du matin et évidemment nous sommes obligés de tirez des bords pour rentré dans le port a la voile, un moment nous restons interloqués car les bouées sont à l'envers la verte est à gauche, la rouge a droite demi tour nous attendons devant la passe qu'un bateau rentre ou sorte pour voir comment il fait et bien oui c'est a l'envers ici maintenant nous le serons, il est treize heures quand nous rentrons dans le port et jetons l'encre juste à côté de Coky qui sont arrivée une semaine avant nous avec aussi leurs compte de mésaventures nous retrouvons aussi Aranut un bateau rencontré à Ziginchor, nous sommes épuisés mais content d'être là entier et en bonne santé. Il faut savoir qu'il y à des traversées qui se passe encore moins bien que la notre mais il y en à qui se passe bien mieux je ne savais pas pourquoi je ne voulais pas le faire en décembre maintenant je sais, comme tout le monde dit qu il faut laisser un peu de temps pour digérer cette traversée, le fait de trouvé d'autres bateaux parlant français pour les formalités c'est plus facile. Depuis maintenant trois jours nous sommes au Brésil le dépaysement est total les gens sont gentils serviables et la musique est présente partout. Nous allons faire une escale prolongée pour remettre Tiaré en état de reprendre la mer et son équipage d'évacuer tout le stresse accumulé.
Voilà je vous souhaite bonne lecture et a plus sur le @